
Écoutez l'histoire de la Résistance française
Le tour
La visite dure environ 3,5 heures. Nous commencerons par une discussion de fond (~ 1 h) autour d'une tasse de thé/café pour planter le décor, décrivant la situation en 1940 après la « débâcle » de la défaite alliée dans la bataille de France et vous présenterons les personnages principaux. au niveau local et au niveau national, des associations qui participeront à l'histoire du Maquis Henri Bourgogne (le tout à l'aide de photos et de clips vidéo).
Nous partons ensuite à bord de notre véhicule faire un tour dans la campagne autour de la ville de Semur en Auxois (2h30). Je vais raconter l’histoire de la résistance au niveau local et, par extension, comment la résistance s’est développée et s’est déroulée à l’échelle nationale. Nous verrons l’emplacement de certains campements de maquis et les mémoriaux en bordure de route dédiés à ceux qui sont morts. En route, nous traversons également un petit village où il y a eu une bataille dramatique entre une unité de l'armée allemande et un de ces groupes de jeep « SAS » dont j'ai parlé plus haut.
Il s'agit d'une visite que vous pouvez faire quel que soit votre âge ou votre mobilité et qui conviendra à la plupart des conditions météorologiques.
Maquis ‘Henri Bourgogne’

Henri Camp
Le maquis Henri Bourgogne fut l'un des premiers du département de la Côte d'Or, voire l'un des premiers en France. Ce groupe de résistants fut « fondé » par un charpentier de Semur-en-Auxois, Henri Camp, qui fut l'un des tout premiers résistants, dès juin 1940. Il parvint à constituer un vaste réseau qui, dès 1944, couvrait une grande partie du département. Henri Camp a finalement reçu l’aide des alliés, du SOE/FFI et a été lié à de nombreuses organisations de résistance régionales et nationales qui ont lutté contre les occupants allemands et le régime de Pétain « Vichy ».

Sur moi
Je m'appelle Tim Wilcox, je ne suis pas un historien, juste quelqu'un qui s'intéresse profondément au sujet et qui, grâce à des années de lecture et de recherche, connaît bien l'histoire de la résistance française en général et en particulier du principal groupe de résistance local. Je me suis intéressé pour la première fois au sujet lorsque j'ai visité un mémorial en bord de route en l'honneur d'un ami de mon grand-père (le capitaine Roy Bradford - 20 juillet 1944) décédé alors qu'il participait à une opération en jeep «SAS» derrière les lignes ennemies, puis lors de recherches sur le décès de ma mère. « s'échapper » de la France occupée en 1941 lorsqu'elle a emprunté l'une des lignes d'évacuation, semblable à l'une de celles qui ramenaient clandestinement les pilotes alliés au Royaume-Uni. Soudain, les nombreux monuments commémoratifs de la région sont devenus « vivants » pour moi, me trouvant à l'endroit même des livres d'histoire et lisant des récits de première main sur ce qui s'est passé ! J’ai réalisé que chaque pierre commémorative et chaque plaque étaient accompagnées d’une histoire fascinante. Souvent tragiques, héroïques, barbares... et ce sont des histoires sur lesquelles la plupart des anciens combattants insistent et qui doivent encore être racontées aujourd'hui!








